Il n'y a pas de leçon de cinéma, pas
de partis pris bouleversants, mais la possibilité de passer un peu
plus de deux heures agréables.
Dans le Mississipi des années 60, une jeune blanche décide des employées noires à prendre la parole en décrivant leurs vies dans un livre. Une histoire d'émancipation autant pour les femmes noires que pour la jeune journaliste en herbe.
On survole (là est le problème)
des questions importantes (le racisme au Mississippi dans les années
60) mais en compagnie de personnages bien pensés et sensibles.
Période souvent décrite comme ultra violente, le réalisateur en fait une sorte de desperate housewives ne montrant que le point de vue des femmes, les rapports mères-filles, employées et patronnes.
Période souvent décrite comme ultra violente, le réalisateur en fait une sorte de desperate housewives ne montrant que le point de vue des femmes, les rapports mères-filles, employées et patronnes.
Distribué par "WaltDisney et
compagnie" le film paraît léger, pourtant
toutes les problématiques graves sont abordées (mépris des classes, femmes battues, fausses couches répétitives, enfances abandonnées, difficultés d'être mère, meurtres racistes...), mais l'épaisseur de vernis qui les recouvre est un peu trop épaisse, lisse, clinquante.
Reste des portraits de femme, le film a obtenu l'oscar de la meilleure comédienne dans un second rôle, et c'est bien là sa force, ses personnages presque caricaturaux (comme on aime), touchants, parfois jubilatoires.
Tout y est, comités de soutien, mères indignes, jalouses, fausses pin up, bonnes fines et intelligentes, drôles et culottées, souffrantes aussi. C'est peut-être le point fort du film, afficher dans chacun des portraits une source de souffrance et de joie inattendue. Reste une réflexion sensible sur l'enfant, sa place, son poids et une étrange résonance avec notre époque.
Reste des portraits de femme, le film a obtenu l'oscar de la meilleure comédienne dans un second rôle, et c'est bien là sa force, ses personnages presque caricaturaux (comme on aime), touchants, parfois jubilatoires.
Tout y est, comités de soutien, mères indignes, jalouses, fausses pin up, bonnes fines et intelligentes, drôles et culottées, souffrantes aussi. C'est peut-être le point fort du film, afficher dans chacun des portraits une source de souffrance et de joie inattendue. Reste une réflexion sensible sur l'enfant, sa place, son poids et une étrange résonance avec notre époque.
Tate Taylor, réalisateur, décide de
ne pas montrer la violence, de ne pas s'apitoyer et de rester près du
courage. Celui de prendre la parole et de l'écrire. Il y a un côté "film M6 de
l'après-midi" avec un supplément d'âme cinématographique, une justesse de regard sur la Force que l'on puise on ne sait où et les barreaux dont on hérite.
P.S : film déconseillé aux accros du chocolat.
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